La copie privée est une exception au droit d’auteur, qui permet aux particuliers de copier des œuvres pour leur usage privé. Une part du prix d’un support d’enregistrement ou d’un appareil de reproduction sert à rémunérer les auteurs et auteures. Selon copieprivee.org, 25 % des revenus de la copie privée servent à financer la création culturelle et artistique, tandis que les 75 % restants sont destinés à la compensation pour les ayants droit.
Les organismes collecteurs sont des sociétés par lesquels des auteurs peuvent gérer les droits d’auteur associés à leur œuvre. En centralisant cette gestion, ces sociétés facilitent la collecte et le versement des droits d’auteur. Le plus gros de ces organismes est la SACEM, qui représente plus de 21% des transactions totales, suivi des organismes ADAMI, SPEDIDAM et SCPP à 15%. L'organisme le plus petit est SCELF en représentant moins de 0.05% des transactions.
Ce diagramme de Sankey permet de visualiser comment l'argent est réparti par les organismes collecteurs vers les différents types d'aide puis vers les différentes oeuvres . L'animation permet de se représenter chaque transaction issue d'un échantillon représentatif, représentée par un cercle dont la taille est proportionnelle au montant transféré. Survolez pour mieux visualiser.
(Survolez pour voir les détails)
Un bénéficiaire est l'auteur ou auteure de l’œuvre d’art ou ses ayants droit: éditeur, société de production ou héritiers.
Sous forme de réseaux, nous pouvons voir les transactions des 2000 plus gros bénéficiaires, la taille des cercles représente le montant total des transactions (zoomez pour mieux voir).
(Cliquez sur une ligne pour plus de détails)